La Guadeloupe: dépendance ou
assistanat?
Par son histoire, la Guadeloupe est une terre de métissage. Elle est une
société multiculturelle, des niveaux de vie et de formation très inégaux. L’économie
de la Guadeloupe –comme celle du reste de l’outre-mer- est tournée vers la
France. Même si La Guadeloupe exporte sa production de bananes, de sucre, de
rhum et de melons vers le marché français, l’exportation est sans commune
mesure avec les importations, parfois freinées par les hauts coûts de transport
et par l’éloignement. La production ne
permet pas de répondre aux besoins de la population, alors l’île doit importer
divers produits (alimentaires, industriels et énergétiques). C’est à cause de
ce type de problèmes que l’Europe doit assister les terres d’outre-mer. Pour
certaines la façon de sortir de cette assistance serait en profitant au maximum
tous les ressources que l’île et l’espace caribéen offrent et qui ne sont pas
utilisés.
La Réunion, île métissé » les difficultés en matière d’économie surtout, sont bien présentes à la
Réunion, où l’on peut comprendre comment les conflits sociaux se correspondent
directement aux conflits économiques. Le phénomène de l’immigration en masse
qui a lieu á la Réunion pendant ces dernières décennies, a comme conséquence
une île minée par le chômage, et pleine de tensions entre les habitants, car la
compétitivité est extrêmement injuste et place un métropolitain toujours sur un
niveau plus élevé qu’un réunionnais. Pendant les dernières décennies, des populations
d'origine différentes sont venues peupler la Réunion. Ces populations vivent
apparemment en harmonie. Mais à l'arrivée en masse de métropolitains et
d'habitants de la Mayotte ont ravivé de tensionssur un espace insulaire miné
par le chomage. Autre tension: celle entre les Réunionnais et
métropolitains (Zoreys). Cette situation rémonte quand la Réunion devient un
département Français. La population de La Réunion est composée de populations issues de
Madagascar, de l’est de l’Afrique continentale (les Cafres), de l'ouest
et du sud-est de l’Inde, le Gujarat (les Zarabes) et le Tamil Nadu (les Malbars)
ainsi que du sud de la Chine notamment de Guangzhou (Canton) et bien sûr
d’Europe, toutes arrivées dans l’île au cours des différentes phases de la
colonisation et du développement de l’île. Aujourd'hui, la population de l'île
est particulièrement métissée.
Il faut dire que les métropolitains viennent de la métropole pour
travailler comme fonctionnaires, car il est rare que ce type de travail soit
attribué aux originaires de l’île. Les réunionnais ne peuvent que se sentir envahisses
dans leur espace publique. Les fonctionnaires
sont recrutés en métropole. Les recruteurs préfèrent encore, à compétences et
diplômes égaux, un métropolitain à un Réunionnais.
Cependant, les travaux pour la tolérance, le respect et l’égalité
d’opportunités sont aussi mis en œuvre chaque jour, car la Réunion en tant que
telle fait référence justement à un lieu de rencontre des populations d’origine
différente.
L’apprentissage des
langues : le créole et le français
Les créoles ont apparus entre le XVII siècle et le XVIII siècle, pendant la colonisation.
Ces langues naissent de la nécéssité de se comprendre entre différents
groupes de populations n’ayant pas de langue commune puisque le maîtres blancs
ne parlaient que le francais et les esclaves noirs ne pratiquaient que
leurs langues africaines. En revanche, la créolisation ne résulte pas
d’un mélange de langues, mais à la fois d’un apprentissage non guidé du
francais et de l’évolution historique de ces langues.Les insulaires ont le créole
comme langue maternelle, mais ils sont obligés à apprendre par moyen de la langue
française, laquelle a un statut de langue officielle. D’après Robert Chaudenson
il faut créer une didactique adapté à l’enseignement du français en
créolophonie, en utilisant les éléments que le créole et le français ont en
commun. Si les autorités ne font pas
l’effort d’enseigner le français on risque d’avoir des problèmes d’exclusion et
d’être moins performance lors du marché économique et académique. De cette
façon on fait devenir conscient aux créolophones de l’importance de la langue
française comme langue originaire de leur propre langue, tout en valorisant
leur langue maternelle et en créant des liens de fraternité et autonomie pour
valoriser la culture propre et donner une identité singulière.
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