samedi 13 juin 2015

La Guadeloupe et La Réunion; et le Créole



La Guadeloupe: dépendance ou assistanat?

Par son histoire, la Guadeloupe est une terre de métissage. Elle est une société multiculturelle, des niveaux de vie et de formation très inégaux. L’économie de la Guadeloupe –comme celle du reste de l’outre-mer- est tournée vers la France. Même si La Guadeloupe exporte sa production de bananes, de sucre, de rhum et de melons vers le marché français, l’exportation est sans commune mesure avec les importations, parfois freinées par les hauts coûts de transport et par l’éloignement.   La production ne permet pas de répondre aux besoins de la population, alors l’île doit importer divers produits (alimentaires, industriels et énergétiques). C’est à cause de ce type de problèmes que l’Europe doit assister les terres d’outre-mer. Pour certaines la façon de sortir de cette assistance serait en profitant au maximum tous les ressources que l’île et l’espace caribéen offrent et qui ne sont pas utilisés.

  La Réunion, île métissé » les difficultés en matière d’économie surtout, sont bien présentes à la Réunion, où l’on peut comprendre comment les conflits sociaux se correspondent directement aux conflits économiques. Le phénomène de l’immigration en masse qui a lieu á la Réunion pendant ces dernières décennies, a comme conséquence une île minée par le chômage, et pleine de tensions entre les habitants, car la compétitivité est extrêmement injuste et place un métropolitain toujours sur un niveau plus élevé qu’un réunionnais.  Pendant les dernières décennies, des populations d'origine différentes sont venues peupler la Réunion. Ces populations vivent apparemment en harmonie. Mais à l'arrivée en masse de métropolitains et d'habitants de la Mayotte ont ravivé de tensionssur un espace insulaire miné par le chomage. Autre tension: celle entre les Réunionnais et métropolitains (Zoreys). Cette situation rémonte quand la Réunion devient un département Français.  La population de La Réunion est composée de populations issues de Madagascar, de l’est de l’Afrique continentale (les Cafres), de l'ouest et du sud-est de l’Inde, le Gujarat (les Zarabes) et le Tamil Nadu (les Malbars) ainsi que du sud de la Chine notamment de Guangzhou (Canton) et bien sûr d’Europe, toutes arrivées dans l’île au cours des différentes phases de la colonisation et du développement de l’île. Aujourd'hui, la population de l'île est particulièrement métissée. 
 Il faut dire que les métropolitains viennent de la métropole pour travailler comme fonctionnaires, car il est rare que ce type de travail soit attribué aux originaires de l’île. Les réunionnais ne peuvent que se sentir envahisses dans leur espace publique.  Les fonctionnaires sont recrutés en métropole. Les recruteurs préfèrent encore, à compétences et diplômes égaux, un métropolitain à un Réunionnais.
Cependant, les travaux pour la tolérance, le respect et l’égalité d’opportunités sont aussi mis en œuvre chaque jour, car la Réunion en tant que telle fait référence justement à un lieu de rencontre des populations d’origine différente.  



L’apprentissage des langues : le créole et le français


Les créoles ont apparus entre le XVII siècle et le XVIII siècle,  pendant la colonisation. Ces langues naissent de la nécéssité de se comprendre entre différents groupes de populations n’ayant pas de langue commune puisque le maîtres  blancs ne parlaient que le francais et les esclaves noirs ne pratiquaient que leurs langues africaines. En revanche, la créolisation ne résulte pas d’un mélange de langues, mais à la fois d’un apprentissage non guidé du francais et de l’évolution historique de ces langues.Les insulaires ont le créole comme langue maternelle, mais ils sont obligés à apprendre par moyen de la langue française, laquelle a un statut de langue officielle. D’après Robert Chaudenson il faut créer une didactique adapté à l’enseignement du français en créolophonie, en utilisant les éléments que le créole et le français ont en commun.  Si les autorités ne font pas l’effort d’enseigner le français on risque d’avoir des problèmes d’exclusion et d’être moins performance lors du marché économique et académique. De cette façon on fait devenir conscient aux créolophones de l’importance de la langue française comme langue originaire de leur propre langue, tout en valorisant leur langue maternelle et en créant des liens de fraternité et autonomie pour valoriser la culture propre et donner une identité singulière.

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