Maria Chapdelaine
Fiche technique
· Titre : Maria Chapdelaine
· Les scénaristes : Gilles Carle et Guy Fournier
· Les assistants réalisateurs :
· Premier assistant réalisateur : Jacques W. Benoit
· Second réalisateur assistant : Monique Maranda
· Troisième réalisateur assistant : Jacques Laberge
· Compositeur : Lewis Furey
· Création des décors : Jocelyn Joly
· Le coiffeur : André Lafrenière
· Les maquilleurs : Micheline Trépanie et Cécile Rigault
· Costumes : Renée April, Boileau Blanche-Danielle et Michèle Hamel
· Format : Technique en couleur Technicolor au 1,78:1 - Son : stéréophonique (Westrex Recording System) sur 35 mm.
· Photographe du plateau : Pierre Dury
· Technicien en éclairage : Daniel Chrétien
· Ingénieur du son à l’éditeur : Ian Terry
· Mixage : Ian Terry, Henri Blondeau, Joe Grimaldi et Joe Grimaldi
· Effets spéciaux : William H. Orr et John Thomas
· Année de la production : 1983
· Chargé de production : Marie-Hélène Roy
· Superviseur de production : Ginette Sénécal
· Lieux de tournage : au lac Baskatong dans la province du Québec au
Canada
· Langues : français
· Les sociétés de production :
· Astral Bellevue Pathé
· Société Radio-Canada
· TF1 Films Production
· Durée : 107 minutes
Distribution
- Source : http://fr.wikipedia.org
Ressemblances et des
différences par rapport au roman imprimé de Louis Hémon.
On peut remarquer que ce film évoque
très fidèlement les aspects les plus importants du roman. Le réalisateur Guilles Carle nous fait
découvrir un paysage où l’hiver est ignoblement
cruel. Il s’agit d’un monde presque barbare, isolé, sombre, glacial et clos.
Là, on ne voit que la solitude, le chagrin et la misère. La mort est plus
présente que la vie ; l’agonie et la misère accueillent les hommes qui
habitent dans ces terres si éloignées. Les hommes sont surchargés de besogne et accablés par des tâches pénibles qui à peine
leur suffisent pour se nourrir.
On sent le
peseur des valeurs traditionnelles (la terre, la famille et la religion catholique)
que nous font sentir que ces hommes-là n’ont pas de choix. L’église règne sur
tous les habitants, le prêtre tient un pouvoir tellement grand qu’il peut
diriger et juger sévèrement la vie des fidèles, il même ose condamner les
sentiments de Maria vis-à-vis de François…
Tout c’est que je viens de nommer et présent dans le livre et aussi dans
le film, cependant la différence fondamentale réside dans le déroulement des péripéties.
Tandis que l’on lut dans le livre la mort de François Paradis avant la mort de
Laura, dans le film cela est représenté à l’envers. On peut affirmer que comme
dans le roman, le film reflète la manière de vivre du peuple québécois du commencement
du XXe siècle qui vont former l’identité nationale. Il y a quelques nuances entre le roman et le film mais il s’agit de
petits détails qui dans l’ensemble ne font pas la différence. Notamment dans le
film, Gilles a ajouté deux scènes qu’on ne trouve pas dans le roman : Il
s'agit de l’arrivée de Maria à Péribonka après avoir connu la ville et la mort
cruel d’un paysan pendant une journée de travail dans le bois sauvage.
Pour finir je voudrais dire que dans ce roman « du terroir » on s’attache surtout à montrer un peuple qui résiste, qui a une vie dure et qui travaille avec sacrifice la terre, mais malgré tout cela ce peuple conserve ces traditions et en plus il est fier de sa vie entouré de la nature, libre et presque sauvage. On voit bien que Maria est une femme tourmenté est vigoureuse. Il y a trois hommes qui la prétend : François, Lorenzo et Eutrope. A la fin, elle s’engage avec Eutrope car il est francophone, catholique, et un grand travailleur de la terre. Bref, Eutrope est celui qui mieux incarne l’idéal canadien. Tantôt le livre comme le film nous transmettent le même sens : il faut rester, travailler dur, supporter l’adversité, respecter l’église et craindre à Dieu. Maria à la fin du film annonce : « oui, je reste » c’est-à-dire elle se réconcilie avec la terre, sa terre et celle de ses parents, de ses traditions. Elle s’attache au Canada : Oui, elle reste..
Pour une classe de FLE :
À partir de la visualisation
du film « Maria Chapdelaine » du réalisateur Guilles Carle, et avec
l’appui sur certains extraits du roman, j’ai pensé des activités destinées aux
élèves d’un niveau intermédiaire.
Activités :
Faites une recherche sur
internet. (Il s’agit d’un travail individuel avec l’ordinateur)
Sur la littérature :
1- Qu’est-ce que vous comprenez par
littérature française ? Et par littérature francophone ? Selon vous,
le roman de Louis Hémon correspond à quel type de littérature ? Pourquoi ?
Sur l’auteur :
Recherchez une biographie de
Louis Hémon et décrivez les étapes importantes dans la vie de celui-ci !
Sur la géographie :
2-
Dans quel pays se développe l’histoire de Maria-Chapdelaine ?
Identifier les villes et états suivants sur une carte géographique de
l’Amérique du Nord : Montréal, Québec, Ottawa, La région du Saguena y-Lac-saint-Jean (territoire où
se déroule l’histoire de Maria) et L’état du Massachusetts (trouver Boston qui est
la capitale)
Sur le paratexte :
4-De quoi parle-t-on lorsque l’on parle de la première de couverture d’un livre ? De la quatrième de couverture ?
En groupe (chaque groupe
va lire la production oralement) :
5- Le roman et le film montrent que la
vie à la campagne au début du XXe siècle au Canada n’est pas facile. Selon vous
quels sont les avantages et les désavantages de la vie à la campagne ?
6- Maria Chapdelaine promet finalement ses vœux à Eutrope, mais a-t-elle,
selon vous, fait le bon choix ? Rédigez un texte avec au moins 60 mots.